• « On est là ! »

    A l’heure où Parcoursup bug et où la loi sur l’école de la confiance est soumise au vote du Sénat,

    la mobilisation des enseignants opposés à la réforme du bac et du lycée se poursuit.

     

     

     

    Une matinale farfelue et poétique avec Edouard BaerLe Collectif des enseignants de Jean-Marie Le Bris

     se joint à l’appel national à la mobilisation, mardi 21 mai, et lance un

     appel aux élèves, parents et citoyens de Douarnenez à se réunir et se

     mobiliser, Mardi 21 mai à 13h00, devant le lycée !

     

     

     

     

       Samedi dernier, une manifestation nationale a rassemblé à Paris les enseignants de toute la France mobilisés depuis des mois contre la réforme Blanquer.

        Le Collectif des enseignants de Jean-Marie Le Bris avait fait le voyage, dans la bonne humeur et, encore et toujours, avec une détermination qui ne faiblit pas : le Collectif reste déterminé à s’opposer à des réformes dont le gouvernement a peiné de plus en plus au fil des semaines à dissimuler l’impréparation et surtout l’injustice.

     

       Après une réunion avec les élèves, parents, et l’administration en avril, après avoir sollicité et rencontré le sénateur P. Paul, le Collectif entend poursuivre sa mobilisation, à l’heure où les élèves de terminale ont commencé à recevoir sur Parcoursup, mercredi dernier, les premières réponses à leurs vœux d’affectation pour leur poursuite d’études post-bac. Cette nouvelle phase de la procédure a une fois de plus suscité la consternation et la polémique : beaucoup d’élèves sont désormais placés sur liste d’attente pour des filières universitaires (par exemple en langues ou en sciences) qui ne sont pourtant pas censées être « sous tension » ; d’autres ont reçu des réponses négatives aux vœux qu’ils privilégiaient. Pire encore, certains élèves, après qu’on leur ait indiqué mercredi qu’ils étaient acceptés dans une formation, se sont vus le lendemain matin rétrogradés sur liste d’attente ! Bref, Parcoursup a fait encore une fois la preuve de sa capacité à générer beaucoup de stress et des conditions peu propices à la préparation sereine des épreuves du baccalauréat. Plus profondément encore, c’est l’incompréhension que Parcoursup génère, face à l’opacité de la procédure, et donc, inévitablement, un sentiment d’injustice. Pour rappel : plus de 180 000 bacheliers (sur 810 000, soit près d’un quart !) ont quitté la procédure l’été dernier…

     

        Dans le même temps, les élèves de seconde ont à formuler leur choix définitif de spécialités pour la classe de première : là encore l’inquiétude et l’absence d’information règnent. Alors que la liberté de choix a été promise aux élèves et à leurs parents pendant des mois, il apparaît de manière de plus en plus évidente que cette liberté sera en réalité très réduite, du fait des contraintes de structure et de budget des établissements. On peut alors légitimement se demander qui raconte le mieux des « bobards » : ceux qui avaient prévu depuis des mois que les choses se passeraient ainsi, ou un Ministre qui avait réussi jusqu’ici à imposer sa communication et à gagner du temps ?

     

       Sauf que, malgré le contrôle médiatique de l’information, et un recours très délibéré à la répression et à un autoritarisme constamment dénoncés à tous les niveaux de la communauté éducative, la mobilisation des enseignants et des élèves n’a pas cessé, en particulier à Jean-Marie Le Bris. Qui sont les irresponsables ? Les enseignants, qui se battent depuis des mois pour la sauvegarde de l’école de la République, condition nécessaire de la justice sociale et territoriale ? Qui s’opposent à un projet de réduction du nombre des fonctionnaires, et donc des enseignants, projet qui ne pourrait être mis en œuvre qu’en sacrifiant les générations futures ?

     

       La jeunesse d’un pays n’est pas un coût, mais son avenir : n’envisager les problèmes d’éducation que dans une perspective de court terme, c’est se condamner à sacrifier l’avenir d’une nation à long terme !

     

       Après la manifestation nationale de samedi dernier, qui a rassemblé des enseignants de toute la France et des parents d’élèves conscients de ces enjeux cruciaux pour l’avenir, les enseignants de Jean-Marie Le Bris entendent montrer leur détermination à continuer à s’opposer à la casse programmée à tous les niveaux de l’Education nationale, de la maternelle (avec la loi sur l’école de la confiance) jusqu’à l’université et le supérieur (avec Parcoursup), et, de manière plus générale, de la Fonction publique.

     

       Au niveau national, la question se pose maintenant d’un blocage des examens (brevet des collèges, CAP et BEP, bac) : des préavis de grève sont d’ores et déjà déposés, la lutte continue !

     

     

    Le Collectif des enseignants de Jean-Marie Le Bris se joint à l’appel national

    à l’action des citoyens encore debout, mardi 21 mai.

     

     

    Site des Collectifs d’enseignants : www.bloquonsblanquer.fr

     

    Lien vers l’appel à l’action mardi 21 mai : "Appel des profs aux citoyen·ne·s encore debout "

     


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